Politique étrangère: le double jeu de la Suisse

La « cohérence politique » est actuellement sur toutes les lèvres. Pourtant, la Suisse se pose en chantre de la paix, tout en finançant l’armement nucléaire. Elle s’engage pour les droits humains, tout en tolérant le travail forcé! Une étude de la Plateforme droits humains des ONG met en évidence le double jeu de la Suisse sur la question des droits humains et propose des mesures pour y remédier.

Les droits humains sont de plus en plus menacés, que ce soit par des conflits armés, par la lutte contre le terrorisme, par les politiques mises en place pour empêcher les migrations, par le nombre croissant de régimes autoritaires et par une mondialisation effrénée dont on ne compte plus les perdants.

Pour un petit pays comme la Suisse, il est pourtant essentiel que la communauté des États respecte le droit international. En tant que pays dépositaire des Conventions de Genève et siège de plusieurs organes des Nations Unies, la Suisse a une responsabilité particulière concernant les droits humains. Elle doit mener une politique extérieure en accord avec les droits humains, autrement dit une politique extérieure cohérente. Les défis qui en découlent sont à l’origine de l’étude  « Droits humains et politique extérieure de la Suisse – Où est la cohérence ? ».

Cette étude servira de base de discussion lors de la réunion annuelle de la Plateforme droits humains des ONG qui aura lieu le 19 juin 2017 à Berne.

A lire à ce sujet

Dans son magazine de juin 2017, Public Eye a consacré un article au sujet du double jeu de la Suisse en matière de politique extérieure et de droits humains. En tant que membre de Public Eye, vous recevez cinq fois par an notre magazine qui présente nos dernières enquêtes, des dossiers exclusifs et des éclairages sur des thèmes d’actualité. Chaque numéro peut être commandé gratuitement via le shop en ligne.