Moins de déchets, plus de style !

Les entreprises de fast fashion doivent être tenues pour responsable des dégâts sociaux et environnementaux causés par leur modèle d’affaires et participer aux coûts engendrés. C’est pourquoi Public Eye a récemment lancé une pétition adressée au Conseil fédéral, déjà signée par plus de 16 000 personnes, qui propose la création d’un Fonds suisse pour la mode. Celui-ci poserait les bases d’une économie circulaire pour la mode en Suisse.

Aujourd’hui, l’industrie de la mode à la demande, nourrie par des stratégies marketing agressives, pousse vers une consommation toujours plus effrénée. Pour vendre les vêtements comme des produits jetables bon marché, les entreprises misent sur des conditions de production abusives et destructrices pour l'environnement. En Suisse, c’est 100 000 tonnes de vêtements par an, produits dans des conditions d’exploitation et à peine portés, qui finissent incinérés comme des déchets ou exportés. Un sacré « fashion faux pas »…

La création du Fonds suisse pour la mode encouragerait la baisse des coûts de réparation, l’augmentation de l’offre de seconde main, la promotion d’un recyclage de qualité ainsi que le soutien à une production plus durable. Mais comment fonctionnerait ce fonds ? Quel serait son impact sur la fast fashion ? Les acteurs étrangers comme Shein ou Temu seraient-ils touchés ? Et comment s’inscrit cette proposition dans le contexte actuel, en Suisse, en France, et ailleurs ?

Vous avez des questions ? Notre porte-parole et spécialiste de l’industrie textile, Géraldine Viret, vous expliquera pourquoi Public Eye a lancé cette pétition pour lutter contre la fast fashion. Sa présentation sera suivie d’un temps d’échanges.

Date: Mardi 24 juin, 18h30 – 20h

Lieu: En ligne sur Zoom

Inscription: Veuillez vous inscrire  ici pour le webinaire - vous recevrez ensuite le lien de participation par e-mail.