Nouveau rapport d'experts: Syngenta ne respecte pas les droits humains

En vendant son herbicide Paraquat dans les pays en développement, Syngenta méprise les droits humains les plus élémentaires. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés aussi bien un avis de droit demandé par le European Center for Constitutional and Human Rights (ECCHR) et la Déclaration de Berne (DB).

A la base de ce jugement sans appel, les principes directeurs de l’ONU relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, unanimement adoptés en juin dernier par le Conseil des droits de l’homme. Le verdict est clair : Syngenta n’assume pas son devoir de respect des droits humains, en particulier dans les pays où les règles de sécurité pour les utilisateurs de pesticides ne sont pas appliquées ou lorsque l’accès à des vêtements de protection est irréaliste pour une majorité d’entre eux. Seul un arrêt total et définitif de la commercialisation de ce pesticide hautement toxique permettrait de remédier à cette tragédie. A ce jour, Syngenta ne s’est pas non plus acquittée de sa responsabilité de dédommagement des victimes.