Que pensez-vous des réponses des marques?

L'exploitation, c'est pas notre style! C'est sous cette devise que nous interpellons les grandes enseignes de la mode pour leur demander quand les ouvrières et ouvriers qui fabriquent nos vêtements percevront enfin un salaire suffisant pour vivre. Sur huit entreprises, six nous ont envoyé des réponses, plus ou moins détaillées...

Vous aussi, interpellez les marques!

Les enseignes de la mode promettent depuis des années de s’engager pour le versement d’un salaire vital sur leur chaîne d’approvisionnement. Pourtant, les salaires de misère restent la règle dans l’industrie textile mondialisée. Face à cette inaction intolérable, Public Eye lance une grande campagne pour exiger davantage de transparence et d'équité dans l'industrie vestimentaire. En un clic, les internautes peuvent envoyer un message aux services clientèle de huit enseignes très présentes en Suisse: C&A, Calida Group, H&M, Strellson, Tally Weijl, Triumph, Zalando et Zara.

Quand les marques nous répondent... ou pas!

Treize jours après l'envoi des premiers messages, nous n'avons toujours pas reçu de réponse de Calida Group et Tally Weijl. Les six autres enseignes nous ont envoyé des réponses, brèves pour certaines, et plus détaillées pour d’autres. Voici un résumé de leurs réactions, avec un lien vers leur réponse complète:

  • Zara, l'entreprise au chiffre d'affaires le plus élevé du secteur, affirme que la transparence est un «principe fondamental» pour elle. Mais elle ne publie ni la liste de ses fournisseurs, ni le niveau des salaires actuellement versés.

  • H&M communique des informations sur ses fournisseurs et le niveau moyen des salaires, mais n’indique pas d’ici à quand le grand écart entre les salaires versés et le niveau du salaire vital sera comblé. 

  • Zalando et Strellson renvoient à leur statut de membre de diverses initiatives volontaires, mais ne décrivent pas la situation réelle sur leur chaîne d’approvisionnement, ni les mesures concrètes qu'elles prennent pour s'assurer du versement d'un salaire vital.

  • C&A se cache derrière l'inaction des autres: elle déplore «ne pas pouvoir faire grand-chose seule». Pour l'une des plus grandes enseignes au monde, c'est un peu léger! Triumph indique en outre que les salaires versés dans les usines font l’objet de contrôles réguliers. Ces deux enseignes ont ignoré la question du niveau actuel des salaires.

Les six entreprises ont esquivé la question décisive: quand est-ce que les ouvrières et ouvriers qui fabriquent leurs vêtements percevront enfin un salaire vital?

Que pensez-vous de ces réponses?

A vos clics! Votre voix donne du poids à notre démarche et à nos revendications.

Allons-nous atteindre les 100'000 messages?

Pour continuer à faire pression les marques et les pousser à agir, nous avons besoin de soutien. Merci de contribuer au mouvement pour une mode plus éthique: vous aussi, écrivez aux marques, parlez de cette campagne autour de vous et invitez un maximum de personnes à écrire au marques!

Ensemble, nous pouvons faire une différence et agir ici, en Suisse, pour un monde plus juste.