WTO und Zugang zu Medikamenten: Die Schweiz muss Obstruktionshaltung aufgeben

Lausanne, 28.11.2002 - Ein Jahr nach Doha stocken die vorgesehenen WTO-Verhandlungen über den erleichterten Zugang zu Medikamenten noch immer, obwohl der Abschluss der Verhandlungen auf Ende 2002 vorgesehen war. Die Schweiz verhält sch bei der Suche nach einer Lösung destruktiv: Sie verteidigt die protektionistischen Positionen der USA und Japan, welche von den Entwicklungsländern abgelehnt werden. Die Erklärung von Bern verurteilt diese Haltung der Schweizer Delegation. Sie verlangt, dass die Schweiz auf die Forderungen der Entwicklungsländer eingeht und deren Kampf für eine bessere Gesundheitsversorgung unterstützt. Die Schweiz muss aufhören, einseitig die Interessen der Pharmaindustrie zu verteidigen.

C'est toujours l'impasse dans les négociations en cours à l'OMC sur l'accès aux médicaments qui reprendront vendredi après-midi. A Doha en 2001, tous les Etats de l'OMC dont la Suisse s'étaient donnés jusqu'à décembre 2002 pour trouver une solution permettant aux pays sans capacités de production de se procurer des versions génériques bon marché de médicaments brevetés auprès de pays tiers. Un an après, les positions n'ont pas progressés, mais même régressés.

Un noyau dur de pays industrialisés comprenant la Suisse, les Etats-Unis et le Japon continuent de bloquer les négociations en cherchant à limiter la solution aux grandes épidémies comme le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose, et non aux autres problèmes de santé publique comme le stipule la déclaration de Doha. Ce groupe refuse d'inclure par exemple les vaccins et les tests diagnostics dans la solution. La Suisse souhaite également limiter les pays bénéficiaire aux pays les plus pauvres, et propose des mécanismes lourds et compliqués, qui rendraient une solution peu praticable.

Obnubilée par la protection de son industrie pharmaceutique, la Suisse ne fait rien pour se montrer constructive et parvenir à une solution satisfaisante aux pays en développement. La Déclaration de Berne demande que la Suisse réponde favorablement aux demandes des pays en développement pour lutter contre leurs problèmes de santé publique et cesse de se borner à défendre les intérêts de son industrie pharmaceutique.