Multinationales suisses, exploitation internationale: le cas de Montblanc

La CUAE organise une discussion sur les conditions des travailleurs et travailleuses de la marque Montblanc.

Depuis des années, la marque Montblanc sous-traite sa production de maroquinerie en Italie, dans la banlieue de Florence. Derrière des accessoires de prestiges estampillés Made en Italy se cachent des conditions d’exploitation proche de l’esclavagisme. Travail au noir, journée de travail de 12 heures 7 jours par semaine, intimidations antisyndicales sont le quotidien de milliers d’ouvriers, dans la plupart des cas originaires du Pakistan et d'autres pays de l'Asie méridionale.
C’est ce business model honteux qui a permis au groupe genevois Richemont, propriétaire de la marque Mont Blanc , de terminer l’année 2024 avec 2,6 milliards d’euros de bénéfices.

Depuis fin 2023, les travailleurs se sont mobilisés, arrivant à mener leur lutte jusqu'à Genève devant les boutiques de Montblanc et l'assemblée des actionnaires de Richemont.

La discussion portera sur la situation actuelle de cette lutte, ses enjeux et l'importance de se mobiliser au-delà des frontières avec :

  • le syndicat italien SUDD Cobas
  • le travailleurs directement impliqués dans la lutte
  • Jean-Luc Ferrière du SIT
  • Florian Blumer de l’ONG Public Eye

La table ronde aura lieu vendredi 9 mai à 18h dans la salle MR040 à UniMail et sera suivie d'un apéro.

Téléchargez le flyer ici.

Notre enquête Conflit social chez Montblanc: «Nous ne sommes pas des marchandises jetables».